Alceste, personnage principal du Misanthrope
Alceste n’est ni un personnage purement comique ni un personnage tragique. À certains égards, il suscite la sympathie du public et/ou du lecteur, surtout lorsqu’il est mis en contraste avec les personnages hypocrites et artificiels des commères de la cour (par exemple, Acaste et Clitandre), ou avec la coquetterie volage de Célimène. Pourtant, l’obsession d’Alceste pour le langage simple entraîne un certain nombre de conséquences humoristiques dans la pièce.
Philinte
Le portrait de Philinte, dans cette étude des personnages du Misanthrope, qui accepte chacun tel qu’il est, court le risque de la fadeur. Pourtant, les arguments ingénieux qu’il utilise pour contrer l’extrémisme d’Alceste forcent le respect du public. Philinte fournit un contrepoids apaisant bien nécessaire à la passion explosive d’Alceste. Molière laisse entendre que la tâche que Philinte s’est imposée est difficile, voire impossible, en le montrant en train de boucler la boucle : tout comme il tente de calmer Alceste au début de la première scène, il a le même objectif à la fin de la dernière scène.
Oronte
Oronte est prétentieux, égocentrique et peu sincère. Il rivalise avec Alceste pour obtenir les faveurs de Célimène. Il lui cause aussi des ennuis, comme dans l’affaire des maréchaux et l’accusation d’être l’auteur d’un ouvrage dangereux. Comme Célimène le dit à Alceste, les fops et les commères de la cour n’apportent peut-être rien de positif à la société, mais ils peuvent causer beaucoup de tort et de blessures à ceux qui ne s’attirent pas leurs faveurs dans cette analyse des personnages du Misanthrope.
Célimène dans la pièce de Molière
Célimène est pleine d’humour, intelligente et coquette. Elle est particulièrement douée pour identifier et se moquer des travers des nobles courtisans. Cet attribut de Célimène est particulièrement évident dans l’acte 2, scène 5 (la “scène du portrait”), où Célimène donne des croquis délicieusement satiriques de certains courtisans excentriques ou imbus d’eux-mêmes. Toutefois, elle finit par abuser de son pouvoir et se retrouve seule.
Arsinoé
Dans cette étude des personnages du Misanthrope, Arsinoé est un exemple prééminent d’hypocrisie dans la pièce. Elle critique les autres courtisans pour leur manque de moralité, mais elle ne met pas en pratique ce qu’elle prêche. En effet, ses coups bas minutieusement planifiés la rendent détestable. En fin de compte, elle ne parvient pas à établir une relation avec Alceste, malgré tous les efforts qu’elle déploie pour gagner ses faveurs et saper sa relation avec Célimène.
Ceci conclut l’étude des personnages de la pièce Le Misanthrope de Molière. Vous pouvez également lire le résumé du Misanthrope.
