Les Contemplations de Victor Hugo : 158 poèmes pour dépeindre une destinée inspirée par les femmes.
Un hommage puissant aux personnalités du « sexe faible », chères à Victor Hugo
L’œuvre Les Contemplations constituent un recueil de 6 livres de poèmes, que l’auteur a souhaité organiser en 2 temps bien distincts. La première partie du résumé de Les Contemplations s’intitule « Autrefois » et a été rédigée entre 1830 et 1843. Elle s’associe au second tome « Aujourd’hui », écrit entre 1843 et 1855, pour encadrer de façon égale et proportionnée, ce que le poète nomme le « tombeau ».
Dans Les Contemplations, Victor Hugo parle notamment à cœur ouvert des différentes femmes qu’il a aimées, des femmes avec lesquelles il a partagé des instants privilégiés, qu’elles aient ou non disparues au moment de l’écriture de son œuvre.
Se lancer dans un résumé de Les Contemplations, c’est donc s’intéresser de près à la vie privée de l’auteur et pénétrer dans son intimité. Y reviennent régulièrement, tel un leitmotiv douloureux, les évocations d’un certain 4 septembre 1843. Ce jour fatidique fait référence à la date de la perte de sa fille Léopoldine, qui a trouvé la mort par noyade à l’embouchure de la Seine à Villequier.
Pour donner un aperçu fidèle du résumé de Les Contemplations de Victor Hugo, il convient de parler de son grand attachement pour la gent féminine, puisqu’il s’avère indissociable de son existence. Le lecteur apprend à connaître dans un premier temps Adèle Foucher, que l’écrivain épouse le 12 octobre 1822, avant de lui donner 5 enfants, dont sa tendre Léopoldine.
Il fait la rencontre de Juliette Drouet en 1833, une orpheline avec laquelle il entame une liaison non dissimulée, et qui l’accompagnera dans ses exils à Jersey et à Guernesey. Vient ensuite la romancière française Léonie d’Aunet, qu’Hugo fréquentera pendant 7 années. Les Contemplations mettent par ailleurs à l’honneur sa fille aînée Léopoldine, ainsi qu’Adèle, sa fille cadette.
Première partie des Contemplations « Autrefois » : entre jeunesse et nostalgie
La première partie du recueil Les Contemplations se compose de 3 livres, ce qui représente un total de 87 poèmes. Le résumé de Les Contemplations débute par « Aurore », le livre de la jeunesse, dans lequel Hugo relate ses souvenirs de collège, avec « À propos d’Horace », une œuvre basée sur une dénonciation de certaines méthodes d’apprentissage scolaires. Dans « Lise », il se remémore ses premiers émois amoureux à l’âge de 12 ans, une période où ses sentiments sont essentiellement empreints d’une pureté et d’une innocence juvéniles. Les Contemplations reflètent par ailleurs l’enchantement d’un passionné des beaux paysages, ainsi que du printemps qui les sublime.
« L’Âme en fleur » correspond au livre des amours. Victor Hugo y fait apparaître noir sur blanc sa relation avec Juliette Drouet, depuis les prémisses de leur union, jusqu’à leurs malentendus et leurs réconciliations, en passant par leurs randonnées en forêt de Bièvre et les joies qui ont ponctué leur quotidien. « Les luttes et les rêves » incarnent le livre de la pitié, car l’écrivain s’attache à y dépeindre la misère des sociétés modernes, les persécutions liées à la guerre, à la tyrannie ou à la peine de mort.
Deuxième partie du résumé « Aujourd’hui » : une vie marquée par le deuil et la réflexion
69 poèmes figurent dans le second volet du recueil Les Contemplations, avec 17 textes pour le Livre IV, « Pauca mea », le livre du deuil d’un homme profondément abattu par le décès de sa fille Léopoldine. S’il se révolte parfois contre un destin d’une extrême cruauté à ses yeux, comme dans « Trois ans après », il ne manque pas d’exprimer son attendrissement sur des faits passés, dont la force émotionnelle vibre encore intensément en lui (« Elle avait pris ce pli »).
Bien que le chagrin causé par cette mort semble accaparer tout son être et son esprit dans « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne », il n’empêche pas Hugo de s’en remettre par moments à la volonté divine (« À Villequier »). À la fin de l’ouvrage Les Contemplations, on devine un poète capable d’imaginer une ouverture vers l’au-delà.
Le livre de l’énergie retrouvée, « En marche », arrive en cinquième position du recueil Les Contemplations. Ses 26 poèmes illustrent le ressaisissement d’un Victor Hugo expatrié de force, et en quête de motivation pour échapper à la monotonie de son existence. L’homme exilé entremêle ses penchants pour la méditation et la politique (« Écrit en 1846 »). Il dresse le tableau de décors bucoliques (« Pasteurs et troupeaux ») et d’horizons maritimes.
Dans le résumé de Les Contemplations l’auteur évoque un ciel sans limites, propice aux réflexions sur la condition humaine dans « Mugitusque boum, Paroles sur la dune », ainsi que des scènes de son enfance dans « Aux Feuillantines ».
Avec 26 poèmes à son actif, le dernier livre « Au bord de l’infini » symbolise le livre des certitudes et des méditations métaphysiques. Dans cette ultime partie du résumé de Les Contemplations, l’univers de l’auteur se peuple d’êtres irréels qui lui soufflent à l’oreille toute sorte de révélations inquiétantes. Les voix de spectres et d’anges laissent entendre des messages quelque peu contradictoires.
Elles donnent naissance à des poèmes d’angoisse, à l’image de « Horror, Pleurs dans la nuit », et à des textes pleins d’espoir, comme « Spes, Cadaver ». Si « Au bord de l’infini » s’ouvre sur la perspective d’un long chemin à parcourir, avec « Le pont, Ibo », il prend fin sur des notes plus positives, bien que guidées par le regard d’un Hugo qui se fait « Le contemplateur, triste et meurtri, mais serein » du monde qui l’entoure.
Fin du résumé du recueil de poèmes Les Contemplations de Victor Hugo.