Publié à Paris en feuilleton en octobre 1879 à 1880, Nana est le neuvième épisode de la série des Rougon Macquart. Écrit par Emile Zola, ce roman a été partagé en volume chez Charpentier en 1880. L’auteur y dépeint deux classes sociales, dont celles des noceurs et celles des courtisans.
Le roman raconte l’histoire d’Anna Coupeau dit Nana détenant le rôle principal. L’histoire commence en avril 1867 durant la première présentation de la « Vénus Blonde » et suivez le résumé de Nana.
Le début de l’histoire du roman d’Emile Zola
D’après le résumé du livre de Zola, Nana est la Fille de Gervaise Macquart qui est l’héroïne de l’Assommoir et de Coupeau. Elle est une courtisane très appréciée dans le théâtre des Variétés à Paris. Le succès de sa pièce vaut des hommages à Nana. Elle est ainsi comblée de fleur.
Le résumé de Nana du roman d’Emile Zola commence par le manque d’argent auquel la courtisane fait face. À cause de cela, elle ne peut pas élever correctement son fils que Nana a eu à seize ans.
Elle est obligée de faire des passes afin d’arrondir ses fins de mois. Vivant au-dessus de ses moyens, elle a des difficultés à payer ses fournisseurs. Incroyablement, Nana vit dans un bel appartement que l’un de ses amants lui a acheté.
En désordre, cet appartement ne cesse de recevoir des visiteurs et des gêneurs, notamment des clients, des amies, dont Daguenet qui est son ami de cœur, un coiffeur, des soupirants… Le chambellan de Napoléon qui est marié et âgé et le comte Muffat y vont et viennent également. Deux catégories de sociétés la rejoignent et s’y croisent tout le temps en s’ignorant.
Sans aucun talent particulier d’après Emile Zola, Nana a séduit le public grâce à son culot et sa beauté exceptionnelle. Tout le monde dont les aristocrates, les journalistes, le directeur du théâtre et les lycéens dévergondés parlent de cette nouvelle recrue qui vient de Bordenave.
De nombreuses personnes trouvent que Nana n’est pas du tout talentueuse, mais elles sont émoustillées par le rôle de Venus qu’elle joue en déshabillant. Devenue célèbre, elle a été surnommée « La Mouche d’Or ».
La vie sentimentale de Nana
À ses pieds, Nana a eu tout un cortège de prétendants dont certains sont extrêmement riches. Parmi eux figure Steiner, un riche banquier. Ce dernier achète une superbe maison à Nana à la campagne. Nana y rencontre Georges, un jeune adolescent avec qui elle s’offre une aventure. Steiner la rejoint aussi de temps en temps.
Lorsqu’elle est revenue à Paris, elle voit souvent le comte Muffat et Steiner. Nana affole ce comte et n’hésite pas à l’inviter dans sa loge, mais elle n’accepte pas de céder à lui.
Nana ne tarde pas à se lasser de cette vie et décide de tout lâcher. Elle est ensuite partie vivre avec l’acteur Fontan l’élu de son cœur. En plus d’être égoïste, il est avare et brutal.
Malheureusement pour elle, il l’a bat et n’hésite pas à lui couper tout vivre seulement après quelques mois de vie commune. À partir de ce moment, Nana change de vie. Se traînant, elle décide de faire le trottoir et de se prostituer. Fontan la chasse ainsi de chez eux.
NaEllena s’enfuit chez sa tante et décide de se réconcilier avec le comte Muffat par l’intermédiaire d’un entremetteur qu’Emile Zola ne mentionne pas. Le Comté lui a aussi été infidèle en fréquentant Rose Mignon à qui il donne le rôle d’une femme honnête dans la nouvelle pièce de théâtre des Variétés.
La représentation s’est tournée en désastre. Le comte revoit Nana et dépose une grande partie de sa fortune à ses pieds en lui demandant de rester fidèle. Grâce à la générosité du comte et de ses autres amants, elle mène une vie de luxe (serviteurs, hôtel…).
Nana adopte une vie de luxe, mais ne tarde pas à tromper Muffat avec le jeune Georges et puis avec son frère Philippe. Malgré l’aide du comte et de ses amants, Nana n’arrive pas à trouver satisfaction à tous ses besoins. Philippe est emprisonné, tandis que Georges se suicide chez elle.
De plus en plus cruelle avec Muffat, Nana parade dans le merveilleux en couchant par-ci par-là et en ruinant les hommes dans son passage. Avant de disparaître, elle vend tout. Elle part pour voyager et non pour se marier.
La triste fin de Nana
N’étant pas en mesure de rembourser toutes ses dettes, Nana disparaît pour fuir ses créanciers. Quelques mois après, elle est de retour à Paris pour visiter son fils atteint de la variole. Elle-même contracte la maladie et trouve la mort en juillet 1870.
Utilisée par Emile Zola pour symboliser la femme dans le résumé de Nana, Nana représente aussi la décomposition de l’Empire. Adulée par tellement de gens, elle a été défigurée par la petite vérole. Il s’agit d’un charnier qui est un tas de sang et d’humeur et d’une pelletée de chair corrompue.
Toute sa figure est envahie par les pustules. Un bouton qui touche l’autre. Son œil à gauche a totalement sombré dans une purulence bouillonnante. Quant à son œil droit, il est à demi ouvert et s’enfonce comme un trou noir. Sa bouche est envahie par une croûte rougeâtre qui part de sa joue.
À ce masque horrible s’ajoutent des cheveux coulant en un ruissellement d’or. La beauté dont elle a empoisonné tout le monde lui est remontée au visage et l’a complètement pourri. Tout ce qui a permis à Nana de devenir riche et qui a contribué à toute sa réussite devient tout son opposé. Seuls ses cheveux sont restés beaux comme de son vivant.
Le régime qui est une société mûre pour la Débâcle s’effondre avec elle avec ce roman d’Emile Zola. Le résumé de Nana d’Emile Zola se caractérise par la fin de l’empire. Cette dernière qui a été désignée par le cri des Français vers sa défaite.
Dans le déroulement du roman, le pourrissement de l’empire progressif par l’image de Muffat et sa femme a été remarqué. C’est la contamination des valeurs religieuses et morales de l’aristocratie du peuple représenté par Nana jusqu’à l’État. Nana était le symbole de cette société décadente avec une fin horrible.
Suite à la disparition de l’héroïne, nous entrons dans la guerre tandis que l’hypocrisie de la société a été dévoilée d’après le résumé de Nana.
Selon Zola, Nana a des réquisitoires qui dépassent l’imagination. Dans ces phrases dans le résumé de Nana, l’auteur cherche à mettre de l’humanité.