Une comédie de l’amour en 5 actes et en prose, L’Avare de Molière est un des œuvres de la littérature française qui ont marqué l’histoire du classicisme au XVIIe siècle. Elle comprend différentes scènes riches en péripéties et en figures de styles. L’alternance d’un schéma dramatique et comique confère à cette œuvre un caractère original et intéressant. Bref, il y a de quoi faire rire grâce à la force de ses situations comiques. Pour mieux comprendre le message diffusé, voici le résumé de cette œuvre de Molière.

L’action se déroule à Paris dans une famille. Haragon, homme avare, est le père de Cléante et Elise. Ces deux personnages sont amants de Marianne et de Valère mais Marianne est aimée d’Haragon. C’est avec cette histoire simple que Molière va pouvoir faire passer des messages au public.

En effet, cette pièce burlesque traite de l’avarice par la caricature du personnage d’Haragon mais également de la tyrannie domestique et du sexisme. Cette pièce aura donné des répliques désormais célèbres tel que » Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger ». C’est une oeuvre littéraire que l’on pourrait résumer en l’histoire d’une passion égoïste et irraisonnée.

L’Avare de Molière : l’égoïsme démesuré et la cupidité d’Harpagon

Un homme cupide et avare, Harpagon ne fait confiance à personne, même à son fils, Cléante et à sa fille Elise. Sans se soucier des besoins et de l’avenir de ses enfants, il a même envisagé de faire marier sa fille avec un vieillard riche appelé Anselme et son fils avec une veuve fortunée.

Mais, tous deux ont déjà leur choix : Elise a aimé secrètement Valère, un intendant de son père. Afin d’avoir la bénédiction d’Harpagon pour son projet de mariage avec Elise, Valère a fait son possible pour bien gérer et faire fructifier les fortunes de son maître.

Il a réussi à atteindre son objectif en gagnant la confiance de l’avare. Cléante, quant à lui, était amoureuse de Mariane, une jeune femme pauvre qui vit avec sa mère. Le fils d’Harpagon a tant voulu aider son amante. Mais il n’a pas eu la possibilité vu le caractère avare de son père. Il a de ce fait décidé de demander à la Flèche, son valet, de lui trouver un prêteur.

Mais ce dernier a été très exigeant en imposant un taux très élevé et de nombreuses conditions. Cet emprunteur n’était rien d’autres que son père. En apprenant cela, Cléante était furieux et s’est disputé avec Harpagon.

L’argent et ses mauvaises influences, dans la comédie de Molière

Puis, après la persuasion de Frosine, une femme d’intrigue, qui voulait soutiré de l’argent à l’avare, ce dernier a accepté l’idée de se marier avec Mariane, l’amante de son fils Cléante. Il espérait qu’épouser une fille pauvre comme elle lui permettrait d’économiser plus d’argent. Il pensait alors inviter Mariane manger chez lui mais il demandait à son cuisinier, dont le Maître Jacques, de dépenser moins d’argent possible pour le repas.

Le cuisinier s’est opposé à cet ordre de son maître, mais l’intendant Valère l’a obligé de le faire pour soutenir l’avare. Puis, une grande querelle s’est produite et Valère a donné des coups de bateau à Maître Jacques qui a voulu par la suite se venger. Le jour du dîner, Mariane, dégoûté de son futur époux, a aperçu Cléante, l’homme qu’il aime.

Elle a entretenu une discussion secrète avec son amant qui lui a offert une bague de grande valeur de son père. Mais, hélas, Harpagon a vu son fils en train de baiser la main de Mariane et l’a maudit. Pour interrompre le projet de mariage de son père avec Mariane, Cléante a demandé à la Flèche de cacher la cassette des dix mille écus d’or de l’avare pour le distraire.

Puis, la Flèche a apporté à l’avare l’objet qu’il a lui-même volé. Furieux, Harpagon a demandé l’aide des commissaires, des archers, des prévôts, des juges et des potences pour trouver le coupable afin qu’il soit châtié.

Par vengeance, Maître Jacques a dénoncé Valère. Dans son explication, il a avoué à Harpagon son amour pour sa fille. Cela a empiré la colère de l’avare. Pendant qu’il a raconté son histoire, Anselme, le prétendant d’Elise, est entré. Il était convaincu que Valère et Mariane qu’il prétendait être morts dans un naufrage sont ses enfants.

Le vrai amour finit toujours par triompher dans l’Avare

On se demande alors le sort du mariage entre Harpagon et Mariane, Cléante et Mariane et Anselme et Elise ainsi que Valère et Elise parce que les deux pères et fils sont amoureux de mêmes femmes. En sachant le désir de son fils Valère d’épouser Elise, Anselme s’est renoncé à son mariage avec la jeune fille.

Cléante a également insisté de se marier avec Mariane. Harpagon a enfin accepté mais il a refusé de payer les dépenses liées au mariage. C’est Anselme qui a pris tout en charge. L’avare, lui, n’a pu que se consoler seul avec sa cassette.

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de L'Avare est également une dissertation de Molière. Dans cette fiche de lecture de L'Avare vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de Molière qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de L'Avare permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de Molière. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

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