Publié en 1932, Voyage au bout de la nuit est une œuvre romanesque écrite par le célèbre auteur Louis-Ferdinand Céline.

Présentation de l’œuvre

Louis-Ferdinand Céline est un écrivain engagé qui décrit les faits de la société dans un style romanesque. En effet, dans son premier livre intitulé Voyage au bout de la nuit, cet écrivain met à nu les conséquences tragiques occasionnées par la guerre.

Voyage au bout de la nuit est un roman au style surprenant et très réaliste, inspiré de l’expérience personnelle de son auteur Louis-Ferdinand Céline qui permet de vivre pleinement l’histoire des guerres, notamment celle de la première guerre mondiale en 1914, pour découvrir les scènes sordides ainsi que les conséquences néfastes qui en découlent.

C’est à travers le personnage Ferdinand Bardamu, que le lecteur vit cette expérience inédite, à travers une histoire romanesque et si réaliste, relatée dans un condensé de 47 chapitres.

La particularité de cette œuvre réside dans le style de rédaction de l’écrivain, si proche de la langue parlée et qui se mêle même à l’argot, cause de nombreuses contestations lors de sa parution. Véritable œuvre provocatrice, Voyage au bout de la nuit est également une hymne à la lâcheté, notamment la lâcheté face à un héroïsme aussi superflu que suranné.

Résumé de l’œuvre Voyage au bout de la nuit

L’histoire de Voyage au bout de la nuit se déroule en France dans les années 1914. Jeune étudiant en médecine âgé de vingt ans, Ferdinand Bardamu se retrouve enfermé dans un bistrot par une troupe allemand alors qui s’y trouvait en compagnie de son ami Arthur avec qui il discutait sur de nombreux points tels que les faits de la vie, la politique ou la guerre. Suite à cela, Ferdinand décide de s’engager dans la guerre contre les Allemands sans toutefois bien cerner les raisons de l’affrontement.

Une fois au front, il côtoie rapidement la mort et l’absurdité du sang répandu qui lui font perdre tout enthousiasme pour la guerre. Il se retrouve complètement perdu, dans un milieu sordide où personne au campement ne semble s’inquiéter de la mort, se contente de côtoyer la vie et la mort de la même façon, sans émotion. A partir de ce moment, il n’a qu’une envie, tout arrêter et s’enfuir, car il vient de réaliser qu’il tient encore à la vie.

Une mission d’éclaireur vers Noirceur lui est confiée et lui permet faire la rencontre de Robin Léon qui, lui aussi aimerait s’enfuir des lieux. Animés du même désir, celui de s’enfuir, les deux rebelles organisent donc une tentative d’échappement qui échoue. Sauvé par les blessures dont il a été victime, Ferdinand Bardamu revient à Paris, traumatisé par les images sordides et atroces vécues, le sentiment de peur qui lui a longtemps étreint le cœur, pour se faire soigner.

De retour à Paris, il fera la connaissance d’une certaine Lola, jeune infirmière américaine, qui devient sa maîtresse et pour qui il ne semble n’avoir aucun autre intérêt à part le sexe. Mais tout comme son enthousiasme des débuts pour la guerre, Bardamu va se lasser de Lola en usant ce qu’il sait le mieux faire : fuir, faire éclater au grand jour sa lâcheté.

Par la suite, il fera la connaissance de Musyne, une jeune violoniste avec qui il tissera une aventure, mais qui sera rompue lorsqu’elle lui préférera des Bourgois. Après avoir fait le tour de différents centres hospitaliers pour se soigner, Bardamu semble retrouver la forme et prend la décision après s’être reformé, de jouer au patriote.

C’est ainsi qu’il partira à bord de l’Amiral Bragueton pour l’Afrique où il découvrira les sordides résultats de l’exploitation coloniale. Il y retrouvera Robin dans ce continent aussi chaud que l’enfer et sera son successeur au poste de gérant d’un comptoir de gérant commercial.

Le voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline connaît de nombreux rebondissements : frappé par la malaria et la fièvre, Bardamu n’arrive plus à supporter le climat, à suivre les consignes et est en proie à des crises de folie. Il quitte ce nouvel enfer à bord d’un bateau espagnol, qui ne lui semble pas si différent d’une galère et se rend à New-York.

Le voyage au bout de la nuit continue dans cette ville si vantée et dite si cosmopolite, Bardamu se retrouve isolé et semble s’être lié bien malgré lui à la solitude. Pour pouvoir s’acheter sa pitance, il va travailler au port et se fait embaucher pour dénombrer les immigrants. Mais désespéré et mal traité, il rencontre de nouveau Lola et réussit à lui prendre un peu d’argent avant de s’enfuir pour Détroit, où il se fait embaucher comme ouvrier dans les usines Ford.

Dans cette ville économiquement dynamique, il rencontre Molly une prostituée qui s’éprend de lui et veut vivre avec lui, mais il refuse, animé qu’il est de rentrer en France à cause de ses échecs. Avant son retour, il croise de nouveau le chemin de Robin qui travaille dans la ville comme balayeur de nuit.

De retour en France, Bardamu achève ses études en médecine et s’installe à Rancy, banlieue triste et pauvre dont la population use de sa gentillesse et bénéficie gratuitement de ses soins médicaux, ce qui ne lui permet toujours pas, une fois de plus de se sortir de sa navrante et misérable vie.

Terrifié par la condition humaine, le médecin se trouve impuissant devant la mort d’un jeune garçon nommé Bébert qu’il aimait bien, puis, par le décès d’une jeune fille, suite à un avortement. Mais le pire était encore à venir, notamment lorsqu’il eut à faire face au couple Henrouille, des clients de son cabinet, qui lui demandèrent de l’aide en tant que médecin pour achever leur mère avancée en âge sous prétexte qu’elle ne leur permettait pas de réaliser des économies.

Dans le Voyage au bout de la nuit, le dénommé Robinson acceptera cette offre en échange de dix milles francs, mais il échouera et deviendra quasiment aveugle à cause du pétard qu’il utilisa pour commettre son forfait. Bardamu qui travaille dans un dispensaire de la place à s’occuper des tuberculeux, commence à gagner un peu d’argent, mais il est méprisé par tous.

Après avoir attrapé un rhume, Bardamu quitte la ville de Rancy et devient un figurant dans une troupe, le «Tarapout » et se met à fréquenter des gens dits peu recommandables. Inquiet pour l’état de santé de Robinson, il va lui rendre visite et fait la rencontre de sa fiancée, Madelon dont il devient l’amant. Plus tard, la vieille Henrouille décède, probablement poussée dans l’escalier par Robinson, ce qui décida Bardamu à rentrer à Paris.

Résumé du livre de Louis-Ferdinand Céline : Recruté dans un centre psychiatrique parisien dont le responsable est le docteur Baryton, Bardamu se lie d’amitié avec celui-ci. Il prendra plus tard la charge de la clinique lorsque Baryton ayant sombré dans la folie s’enfuit à la découverte du monde. Robinson qui avait finalement retrouvé la vue et n’aimait plus Madelon trouva refuge dans la clinique maintenant gérée par Bardamu qui le protégea de Madelon, encore amoureuse de lui.

Lorsque celle-ci tente de le séduire, Bardamu prôna la réconciliation des esprits, car il était maintenant l’amant de Sophie, une infirmière slovaque. Après avoir organisé une sortie pour se rendre à la Fête des Batignolles, Madelon et Robinson se retrouvent dans le même taxi et celle-ci tire plusieurs balles de revolver dans le ventre de son ancien fiancé parce qu’il repoussa ses avances.

La fin du roman Voyage au bout de la nuit : après le rapport du décès de Robinson, Bardamu espéra avoir la force de mourir comme son ami et se retrouva seul en bordure d’un canal.

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de Louis Ferdinand Céline est également une dissertation de Voyage au bout de la nuit. Dans cette fiche de lecture de Louis Ferdinand Céline vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de Voyage au bout de la nuit qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de Louis Ferdinand Céline permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de Voyage au bout de la nuit. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

Catégorisé: