Robinson Crusoé, le livre de Daniel Defoe publié en 1719 met en scène 2 personnages que tout oppose, Robinson et Vendredi.
Robinson Crusoé reproduit le mode de vie occidental
Lorsque Robinson échoue sur une île en plein océan il s’agit d’un aristocrate qui va s’efforcer de survivre à la nature met surtout à la solitude. Tout au long de l’oeuvre il va d’ailleurs s’efforcer de domestiquer la nature, à la manière d’un européen sûre de lui. Il va s’appliquer à utiliser la nature, et c’est elle qui devra s’adapter et non lui.
Robinson est avant tout un homme qui a cherché l’aventure ; il s’oppose en effet à son père qui le veut avocat et il choisi de partir en mer bien qu’il n’ai pas la pied marin. Toute la première partie du roman le voit d’ailleurs bien plus être un marchand est un négociant plutôt qu’un aventurier. Robinson est également un esclavagiste qui est naufragé sur une île d’Amérique du Sud après avoir navigué vers la Guinée pour chercher des esclaves.
Sur l’île Robinson reproduit exactement le mode de vie de l’homme occidental ; il se construit une habitation, se fabrique un calendrier, domestique les plantes et il lit même la Bible. La seule chose qui manque à ce personnage est la compagnie des hommes. Et cette compagnie il va la trouver dans un premier temps en constatant que l’île est visité par des cannibales qui viennent s’y nourrir de leurs prisonniers. L’un d’eux parvient à s’évader et deviendra le compagnon d’infortune de Robinson.
L’arrivée de Vendredi, l’ami de Robinson Crusoé
On constate que c’est Robinson le maître d’œuvre de l’ouvrage ; après avoir domestiquer une nature hostile il se charge de civiliser son nouvel ami. Il commence par lui donner un nom, Vendredi, le jour de la semaine où il la trouvé. Vendredi devient le serviteur dévoué de Robinson qui va lui apprendre sa langue, l’anglais et le convertir au christianisme. Il y a donc dans l’ouvrage de Daniel Defoe une véritable vision européanisée du monde et de la nature. L’homme occidentale qu’est Crusoé domine sur la nature ainsi que sur les peuples incultes. C’est lui qui apporte le progrès à un Vendredi qui finalement n’a rien à offrir sinon ses services à un maître. Robinson est bel est bien le personnage central de l’histoire, plus qu’un personnage d’ailleurs il représente une société, celle de l’Angleterre colonialiste et esclavagiste du XVIII ème siècle. Vendredi est l’incarnation du bon sauvage, celui que l’on peut christianiser et qui sera un serviteur dévoué.
