La “Sorcière de la rue Mouffetard” de Pierre Gripari

Les enfants connaissent ce livre. Les enseignants l’utilisent pour donner le goût de lire aux nouveaux lecteurs. Cette sorcière fait partie de la culture littéraire. Professeur de français, Pierre Gripari a inventé un mode magique avec cette sorcière et les autres contes de la rue Broca. Il donne sa vision du bien et du mal et comment le mal essaie toujours de gagner et comment le mal perd toujours.

Il montre aussi comment celui ou celle qui a choisi la bonne voie doit se battre contre celui ou celle qui a choisi la mauvaise. Ses contes ont tous une morale. Celui ou celle qui a choisi le bien est récompensé, celui ou celle qui n’a pas choisi cette voie est puni.

Pierre Gripari a pris des personnages qu’aiment les enfants pour faire passer ses messages: des sorcières, des fées, des géants. Même si ses histoires ont des univers irréels, les messages sont concrets et peuvent s’appliquer dans la vie de tous les jours.

L’histoire de la sorcière de la rue Mouffetard

Il était une fois une vieille et laide sorcière, qui voulait devenir elle et jeune. La seule solution qui lui restait était de manger une petite fille à la sauce tomate. Mais pas n’importe qu’elle fille, une fille dont le prénom commence par N. Dans la rue Broca, Papa Saïd, l’épicier, a une fille qui s’appelait Nadia. La sorcière avait donc pour projet de manger Nadia.

La petite fille ne se méfia pas quand la sorcière lui demanda de lui apporter un pot de sauce tomate chez elle. Nadia, qui avait pitié de cette pauvre vieille dame, accepta. Mais son père lui interdit d’y aller. La sorcière, fière de son piège, attendit la livraison mais personne ne vint. Le lendemain, elle demanda des explications à Nadia et à son père.

Mais la sorcière, très ou trop impatiente de manger la petite fille, s’embrouillait quand elle discutait avec Papa Saïd et au lieu de demander de la sauce tomate, elle demandait “Nadia”. Son père se méfiait.

Il fallait donc que la sorcière trouve une solution. Nadia faisait les courses et la sorcière décida de se déguisait en marchande afin d’attrapa Nadia. Mais, la sorcière n’eut pas de chance. Quand la sorcière se déguisait en bouchère, Nadia voulait de la volaille. Et quand la sorcière se déguisa en marchande de volaille, Nadia voulait de la viande. Et les jours passèrent ainsi.

Le déguisement de la sorcière n’allait pas avec la liste de courses de la petite fille. Alors, la sorcière, agacée, devint les 267 marchandes de la rue Mouffetard. Et lorsque Nadia alla acheter des haricots verts, la sorcière l’attrapa par le poignet et l’enferma dans sa caisse. Bachir ne voyant pas sa sœur revenir, comprit que c’était un coup de la sorcière. Il se rendit dans la rue Mouffetard et vit les marchandes.

Il ferma les yeux et se fit passer pour un aveugle. Il proposa de jouer de la guitare et de chanter pour quelques pièces. Les marchandes n’étaient pas emballées. Surtout que la chanson de Bachir était “Nadia, où es-tu?” Les sorcières lui demandèrent d’arrêter, mais rien à faire. Le garçon voulait retrouver sa sœur. Soudain, il entendit une voix. Il ouvrit les yeux et chercha sa sœur.

Les sorcières lui bondirent dessus et d’un coup de guitare, il en assomma une. Mais, au lieu d’en voir une tomber à terre, toutes les marchandes furent assommées et inconsciente. Bachir continua de chercher sa sœur qui lui répondait. Mais les sorcières en voulaient pas se laisser faire. A peine elles ouvrirent les yeux, que Bachir redonna un coup de guitare à l’une d’elles et toutes furent inconscientes à nouveau.

Il trouva la caisse où était sa sœur mais impossible de l’ouvrir. Trop occupé à essayer de l’ouvrir, il ne vit pas la sorcière et les marchandes rampées vers lui, les yeux fermés. Bachir voulut porter la caisse mais elle était trop lourde. Soudain, un marin passa et Bachir lui demanda de l’aide en échange de tout l’argent qu’il y aura dans la caisse. Il accepta et porta la lourde caisse.

Mais la sorcière lui attrapa la jambe, ce qui lui fit perdre l’équilibre et la caisse tomba sur la tête de la sorcière. Cette dernière fut morte sur le coup. Nadia était délivrée et partit avec Bachir, cependant que le marin ramassait les pièces dispersées dans le sang de la sorcière.

L’analyse

Le mal essaie d’utiliser le bien pour son usage personnel. Seule et puissante, elle n’arrive pas à ses fins. Du côté du bien, ils s’unissent pour les plans de la sorcière. L’unité de la famille est plus fort que tout. Nadia, en petite fille naïve, n’a pas conscience des dangers et c’est aux adultes et aux plus grands de protéger les petits de ces dangers.

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de La sorcière de la rue Mouffetard est également une dissertation de Pierre Gripari. Dans cette fiche de lecture de La sorcière de la rue Mouffetard vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de Pierre Gripari qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de La sorcière de la rue Mouffetard permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de Pierre Gripari. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

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