Le livre ” Enfance ” est un recueil de souvenirs d’enfance rédigé par Nathalie Sarraute. Ce livre a été publié en 1983 et raconte les souvenirs d’enfance de l’auteur de ses onze premières années. On retrouve dans cet ouvrage les souvenirs les plus anciens jusqu’à l’entrée en sixième de la petite fille.

L’auteur a écrit ce livre comme pour ne jamais oublier ces souvenirs d’enfance, on retrouve deux voix dans cet ouvrage, les deux sont celles de l’auteur mais qui prennent deux postures différentes par rapport à ces souvenirs d’enfance.

Résumé d’une oeuvre originale de Nathalie Sarraute

Les souvenirs disposés dans ce livre ne sont pas classés, le plus ancien n’est pas le premier, la temporalité ne joue aucun rôle ici, simplement les souvenirs sont racontés comme s’ils revenaient en mémoire au hasard, comme ils seraient racontés lors d’une conversation. C’est la voix de l’enfant qui organise les souvenirs selon l’importance de ces derniers.

De même, les différents souvenirs n’ont pas de taille déterminée par la durée du souvenir, là encore c’est l’enfant qui décide si le souvenir est longuement raconté ou s’il est rapidement exploré. Le temps sur lequel s’étend le souvenir n’a aucune incidence sur la durée de la narration.

Quand la voix de l’adulte intervient, elle impose également sa détermination de l’importance du souvenir, elle étend le temps sur les souvenirs qui ont besoin d’être plus profondément examinés ou passe rapidement sur ceux qui sont suffisamment détaillés ou jugés peu importants.

Parmi les souvenirs de la petite fille dans son enfance, on retrouve ses escapades avec son père, ses vacances à Interlaken ou Beatenberg en Suisse où elle découvre sa belle mère et tisse des liens avec elle de façon un peu maladroite. Souvenirs de balades ou de moments en familles, la petite fille garde un souvenir assez bon de cet endroit.

Le souvenir lié à son opération de la gorge durant l’enfance a lieu dans l’appartement de la rue Flatters, boulevard Port-Royal chez son père. Elle souffre mais apprécie d’être un peu chouchoutée à cause de sa convalescence.

À Kamenetz-Podolsk, elle se trouve avec sa mère chez Gricha Chatounovski, plusieurs souvenirs sont liés à ce lieu, les flacons de parfums par exemple qui sont offerts par sa tante. La petite collectionne les flacons vides et sa tante les garde pour elle. C’est à cet endroit également qu’elle tombe malade, elle attrape une maladie, la varicelle ou la rubéole et garde un souvenir assez agréable de cet endroit, il y a également un à parte où l’auteur parle de flacons perdus qu’elle regrette tristement..

À Paris, les souvenirs de son enfance évoqués concernent son père, elle se souvient avoir passé de longs moments sur les genoux de ce dernier, ds moments privilégiés où elle se sent aimée et au centre des attentions.

À Pétersbourg, elle évoque un souvenir avec son père, sa mère et Kolia, elle y joue avec ses amis et sa bonne durant de longues heures, c’est également ici qu’elle présente son livre à un homme sous l’impulsion de sa mère. Rédigeant son journal depuis sa plus tendre enfance, sa mère est très fière des écrits de la petite elle décide donc qu’ils méritent d’être lus par d’autres afin d’être, pourquoi pas, publiés.

La critique de cet homme est plutôt dure, il estime que la petite devrait d’abord apprendre l’orthographe et la grammaire avant de se lancer dans la rédaction d’un livre. Elle partage alors ses sentiments avec sa mère afin d’être réconfortée par cette dernière, chose inédite et donc souvenir poignant pour cette dernière.

À Meudon, la petite fille du livre l’Enfance de Nathalie Sarraute se familiarise avec Vera qui est enceinte à cette époque, elle qui voulait tant que sa mère fasse un autre enfant, la petite se sent quelque peu tiraillée entre l’envie de voir le bébé et les sentiments partagés face à sa belle mère. Elle avait déjà demandé à sa mère de faire un autre enfant en lui offrant de la terre, la petite étant persuadée qu’il suffit d’en manger pour tomber enceinte.

La rue des Feuillantines est également un endroit qui rappelle des souvenirs à Nathalie, c’est à cet endroit qu’elle allait à l’école, un souvenir en particulier est évoqué dont elle n’est pas particulièrement fière, le vol de dragées.

Le café des parents de Lucienne Panhard fait partie des souvenirs de Nathalie, elle évoque en particulier le souvenir d’un ours en peluche que Lili a déchiré et qu’Adèle a ensuite jeté. À cause de cela, Véra se met à pleurer et Nathalie fait son possible pour la réconforter, geste aimable qui va faire évoluer la relation de Nathalie avec sa belle mère.

À partir de 11 ans, Nathalie Sarraute entre au Lycée Fénelon, elle y évoque un certain nombre de souvenirs, en particulier celui d’un devoir. Ce devoir obtient une très mauvaise note, la jeune fille jette alors sa copie dans la rue à la fois de colère et pour se préserver de la colère de ses parents. Autre souvenir de cette époque, une dispute avec sa mère, la jeune fille voudrait appeler sa belle mère Véra “maman” mais sa mère s’y oppose formellement.

Afin d’améliorer ses notes en classe durant son enfance, Nathalie Sarraute décide de jouer à la maîtresse, elle tente cette technique d’apprentissage amusante pour lier l’utile à l’agréable. C’est également à cette époque qu’elle reçoit un vaccin contre la diphtérie, elle tombe alors malade, sa santé est relativement fragile et elle met du temps à s’en remettre.

Dans la rue Daru, elle se souvient avoir regardé Fantômas ce qui l’a complètement terrorisé, elle évoque également un souvenir désagréable lié à des parasites, elle a des poux dans les cheveux ce qui lui fait honte et la dérange.

Alors qu’elle retourne à l’Hôtel Idéal pour retrouver sa mère, elle se rend à un pique-nique avec Véra et deux amies mais sans sa véritable mère. Cette dernière est particulièrement vexée et envoie suite à cela une lettre dans laquelle elle accuse sa fille d’être un monstre d’égoïsme.

La jeune fille sera blessée par cette lettre et se sent tiraillée entre l’envie de rester fidèle à sa mère et l’amour qu’elle ressent pour sa belle mère, elle ne veut trahir aucune des deux femmes mais le juste milieu est difficile à trouver

En 1914, elle vit avec sa mère à Saint-Georges-de-Didonne, quand la guerre est déclarée, la mère de Nathalie repart en Russie. La jeune fille retourne donc chez son père et commence à travailler dans une usine de matières colorantes. Le dernier souvenir est la fin des vacances cette année 1914, elle quitte son école pour entrer au lycée.

Dans ce résumé du livre, les personnages qui peuplent les souvenirs de Nathalie sont nombreux mais les plus importants sont son père, sa mère, sa belle mère Vera et le bébé de cette dernière

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de Enfance est également une dissertation de Nathalie Sarraute. Dans cette fiche de lecture de Enfance vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de Nathalie Sarraute qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de Enfance permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de Nathalie Sarraute. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

Catégorisé:

Étiqueté dans :

,