Résumé de La plus précieuse des marchandises, un conte magistral de Jean-Claude Grumberg !

Nous vous proposons un Résumé de La plus précieuse des marchandises (2018). L’auteur, Jean Claude Grumberg, plonge ses lecteurs dans un monde qui parait surréaliste mais qui a pourtant bien existé à une époque où l’humanité vivait une période d’agonie.

Notre résumé de La plus précieuse des marchandises débute dans un pays qui parait enchanté ou plutôt désenchanté. Des forces sombres sont à l’œuvre mais une étincelle d’espoir va jaillir.

Une précieuse marchandise découverte dans la neige

La plus précieuse des marchandises commence avec l’histoire de Pauvre Bûcheron engagé contre son gré à travailler pour l’occupant étranger qui a soumis son pays. Pauvre Bûcheronne, sa femme, erre à l’orée de la forêt en quête d’une quelconque nourriture pour remplir son estomac et celui de son mari. Malheureusement, la forêt n’est pas un lieu enchanté. Nulle paix n’y demeure.

Lorsqu’on voit son propre pays occupé par des forces belliqueuses, on imagine pouvoir se réfugier dans la nature. Pas du tout, dans La plus précieuse des marchandises, la forêt est oppressante. Des bûcherons malintentionnés œuvrent avec les « chasseurs de sans-coeur ».

Une ligne ferroviaire traverse cette forêt. Un beau jour, si l’on peut dire, l’un des trains qui emmènent des captifs vers une destination froide et inconnue, laisse derrière lui une précieuse marchandise. L’un des captifs du train, à la funeste destinée, a réussi à faire passer un trésor. Ce train de « marchandises » roule entre Pithiviers et Drancy.

Plus aucun doute, Jean-Claude Grumberg nous parle bien d’un train de déportés qui circule vers le camp d’internement de Drancy. Neuf déportés Juifs français sur 10 transitèrent par le camp de Drancy avant d’être envoyés vers d’autres camps d’extermination nazis, comme Auschwitz.

La plus précieuse des marchandises est enveloppée dans un châle brodé. Elle est déposée sur le bord de la voie ferrée, dans la neige. C’est Pauvre Bûcheronne qui découvre ainsi l’enfant. Elle souhaitait tellement avoir un enfant alors que Pauvre Bûcheron ne semblait pas être capable de pouvoir lui en offrir un. Rose sera le nom de la plus précieuse des marchandises au cœur de Petite Bûcheronne.

Le père de la petite fille a décidé de l’abandonner dans la neige pour lui éviter le sort terrible qu’il pense deviner. Le voyage sera sans retour pour presque toute la famille. Il faut épargner cette destinée à la petite. Le père espère un miracle pour sa fille.

Notre résumé de La plus belle des marchandises continue avec le sauvetage de l’enfant par une âme aimante. Le père l’ignore mais Pauvre Bûcheronne est émerveillée par cette découverte. Malgré le refus de son mari, Pauvre Bûcheron, elle lutte pour graver l’enfant. La plus précieuse des marchandises ne doit pas être abandonnée de nouveau dans la neige et le froid.

Une autre main, étrangère, pourrait la détruire. Pour Pauvre Bûcheron, elle n’est qu’ « un rejeton de la race maudite ». Selon lui, les parents de la petite Rose sont des monstres qui ont voulu se débarrasser de leur propre fille. Ces gens ont tué Dieu en crucifiant le Christ.

Pauvre Bûcheron est pauvre de cœur. Il est plein de colère et plein de préjugés. Il est aveuglé par sa haine. C’est l’obscurité. À l’opposé, Pauvre Bûcheronne incarne l’espérance et rayonne de lumière. Elle n’est pas mère mais le devient sans y être préparée. Pleine d’amour, elle serre contre son cœur la petite Rose. Une autre dimension s’ouvre lorsqu’on est rempli d’amour.

Jean-Claude Grumberg écrit que Pauvre Bûcheronne, chaque soir, tient « son bébé bien serré dans ses bras, du sommeil des justes, enveloppé dans le châle féérique, là-haut, bien plus haut que le paradis des pauvres bûcherons et des pauvres bûcheronnes, bien plus haut encore que l’Eden des heureux de ce monde, tout là-haut là-haut, dans le jardin réservé aux dieux et aux mères. » Et face à la transfiguration de son épouse, Pauvre Bûcheron finit par baisser la garde et se laisse submerger par la compassion. Lorsque la plus précieuse des marchandises fera ses premiers pas vers lui, il se laissera lui aussi transfigurer par le bonheur.

Continuons notre résumé du conte La plus précieuse des marchandises avec les souffrances du père de Rose, interné au camp de Drancy.

Survivre à l’enfer des « bourreaux dévoreurs d’étoilés »

Le train de la famille de Rose porte le nom de convoi 49. Il est parti de la gare de Bobigny le 2 mars 1943 et arrive à son terminus, Drancy, le 5 mars 1943. A leur arrivée au camp, la maman Dinah, officiellement nommée Diane, et le frère jumeau de Rose, Henri, sont assassinés. L’auteur le dira autrement. Il utilisera de la poésie pour parler de l’envolée du bébé et de sa maman vers les limbes du Paradis, où s’épanouissent les innocents.

Le père de famille sera, heureusement ou malheureusement, survivant. A Drancy, comme dans tous les camps nazis, survivre c’est exécuter des tâches ignominieuses. Ainsi, ce papa détruit doit tondre les crânes de ses semblables maudits, qui jaillissent des convois de la mort. Les « bourreaux dévoreurs d’étoilés », terme employé par Jean-Claude Grumberg pour décrire les nazis du camp de Drancy, n’ont pas fini de tourmenter le pauvre papa.

Dans la suite de ce résumé de La plus précieuse des marchandises, vous allez découvrir que ce pauvre papa est aussi tourmenté par les derniers instants qu’il a passé avec sa femme dans le train de la mort. Abandonner la petite Rose la neige n’est pas une décision que la maman, Dinah, partageait avec son mari. Pour elle, et peut-on lui en vouloir, cet acte est terriblement insensé. C’est pour cela qu’elle ne posera plus un seul regard sur son mari. Lui, il ne pourra plus jamais tenir dans ses bras son petit enfant, Henri.

Dans la suite de ce Résumé de La plus précieuse des marchandises, Jean-Claude Grumberg laisse entrevoir une lueur d’espoir à ses lecteurs.

D’un bourreau à l’autre, dans le livre de Grumberg

La fin de la guerre survient. L’espoir est-il pour autant permis quand on sait que « les vert-de-gris », les nazis, (en référence à la couleur de leur uniforme) ont laissé place aux « étoilés de rouge », les troupes communistes de l’Union Soviétique. Ces derniers ne sont pas reconnus pour éprouver une tolérance particulière envers les Juifs.

Pauvre Bûcheronne se rend au camp de concentration pour vendre des fromages de chèvre avec la petite Rose, la plus belle des marchandises. Malgré bien des épreuves, elles sont rayonnantes, pleines de joie. Elles aussi ont vécu la tourmente mais ont été secourues par une gueule cassée de la Première Guerre mondiale qui vivait dans la forêt.

Toutefois, cet homme providentiel a lui aussi été victime de la folie humaine. Les soldats de l’URSS le mitraillèrent. La violence n’a décidément aucune limite. Dans tous les camps, la perversité de l’homme semble s’épanouir.

Nous ne pouvons terminer ce Résumé de La plus précieuse des marchandises sans vous révéler que malgré toute cette violence, le papa survivant finit par retrouver sa tendre petite fille, Rose.

Les décennies passent. L’Histoire continue de s’écrire. D’autres drames ont lieu. Certains sont tentés d’oublier voire de minimiser la tragédie qui s’est déroulée à travers la Shoah. Tragiquement et magnifiquement, Jean-Claude Grumberg rappelle à ses lecteurs toute l’horreur de cette période sombre de l’histoire. La plus précieuse des marchandises est un rappel détonnant ! Nous ne pouvons pas oublier. Même dans les heures les plus sombres, une étincelle peut toujours devenir feu crépitant !

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de Jean-Claude Grumberg est également une dissertation de La plus précieuse des marchandises. Dans cette fiche de lecture de Jean-Claude Grumberg vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de La plus précieuse des marchandises qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de Jean-Claude Grumberg permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de La plus précieuse des marchandises. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

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