Présentation du livre d’Ahmed Sefrioui

“La Boîte à Merveilles” de l’auteur marocain Ahmed Sefrioui est un roman autobiographique paru en 1954. L’auteur-narrateur raconte son enfance dans l’ancienne Médina de Fès. Âgé de six ans, cet enfant solitaire mène une vie paisible auprès de ses parents.

Il évoque ses voisins, les amis de la famille, leur quotidien. Sa vie tranquille est cependant bouleversée par la ruine de son père, alors tisserand. Ce dernier est obligé de s’éloigner de Fès, pendant un long mois, pour aller travailler dans les champs. Le narrateur relate les mornes journées passées avec sa mère jusqu’au retour de son père.

Sa boîte à merveilles contenant toutes sortes d’objets ordinaires, est sa véritable amie, celle qui lui permet de s’évader du monde réel, d’être moins seul et moins triste.

Résumé du livre La Boîte à Merveilles

La boîte à merveilles est une succession de tableaux et de scènes qui racontent le déroulement quotidien de la vie d’une famille connue dans la vieille ville de Fès.

Le roman ne manque pas d’instaurer une ambiance exotique avec notamment un regard d’une beauté frappante sur un monde particulièrement rempli de parfums et de tendresse.

Le roman est selon le narrateur, un album dont le lecteur ne fera que tourner les pages de la Boîte à Merveilles.

Cet album haut en couleurs mène le lecteur d’une découverte à une autre et lui permet d’avoir une plus ample connaissance de la société marocaine du 20ème siècle. Traditions, modes de vie ainsi que rituels et visions du monde sont relatés.

L’auteur qui est lui-même narrateur et personnage raconte son enfance alors qu’il n’avait que six ans. A travers un contraste évident entre les point de vue de l’auteur à un âge adulte et ses points de vue étant enfant, le lecteur pénètre dans un monde tout aussi solitaire que renfermé du narrateur qui ne semble compter comme véritable amie que la boîte à merveilles.

Tout en résumant son enfance, le narrateur met en exergue ses journées passées au Msid auprès du fqih et parle de la maison de Dar Chouafa ainsi que les habitudes de ses habitants. Il fait également part du souvenir de fierté de sa mère en parlant de ses origines, sa manie habituelle de passer rapidement du rire aux larmes ainsi que sa maîtrise de l’art de conter des événements de manière à ce que tout l’auditoire soit conquis et attentif. Le récit reste en somme un pur témoignage du vécu des personnages par la multitude de noms de quartier qui constituent à eux seuls une véritable cartographie géographique.

Le père, d’habitude calme perd son sang froid dans le marché des bijoux quand il provoque une violente dispute avec le courtier avant d’acheter des bracelets or et argent à sa femme.

Cet incident a lieu bien avant la perte du capital du père dans le souk des haïks qui fait considérablement basculer le niveau de vie de la famille dans l’extrême pauvreté.

Dans ce passage du résumé de la Boite à Merveilles, ne parvenant plus à subvenir convenablement aux besoins de sa famille, le père part à Fès pour travailler comme moissonneur. Revenu après un mois d’absence, il apprend le divorce de sa seconde épouse, fille du coiffeur avec Moulay Larbi. Le père ne se retient pas d’exprimer son soulagement quant à cet événement.

Ahmed Sefrioui, ou encore Sidi Mohammed, évoque son enfance à l’ancienne Médina de Fès dans laquelle il menait une vie paisible avec son tisserand de père et sa mère, femme au foyer. Il a cependant consacré une bonne partie du livre à citer les habitudes et problèmes de ses voisins ainsi que ceux des amis de la famille.

Il a tout particulièrement évoqué la souffrance de la meilleure amie de sa mère, Lalla Aicha qui a peiné suite à l’ingratitude de son mari.

La tranquillité de la vie de ce jeune enfant fut perturbée par la perte de la bourse de son père qui contenait tout leur capital. Comme nous l’avons déjà cité, le père a dû quitter sa famille et travailler dans les champs. Après le retour du père, la situation de la famille commençait graduellement à s’arranger.

La boîte à merveilles représentait pendant tout ce temps un véritable réconfort pour Sidi Mohammed qui lui faisait appel à chaque fois qu’il avait des ennuis.

En somme, l’auteur-narrateur de la Boite à Merveilles mène une vie heureuse avec ses parents. Rien ne perturbe encore cette tranquillité. Cette phase occupe huit chapitres du livre, soit une place assez importante dans le récit. Le nombre de pages qu’il lui a consacré traduit la béatitude dans laquelle baigne le jeune enfant qui se sent plongé dans un monde extraordinaire.

L’élément perturbateur de l’histoire de la Boite à Merveilles est le fait que son père laisse tomber tout l’argent qu’il portait sur lui dans un souk et se retrouve par conséquent ruiné.

Les péripéties se traduisent par la narration du voyage du père à la campagne, où il exerce un travail fatigant et mutilant afin de pouvoir récolter assez de sous pour se rétablir dans son atelier. Le petit devient faible et ne se rend plus à l’école coranique, ce qui constitue la tristesse de la mère qui va souvent aux mausolées et consulte des voyants.

Le retour du père représente le dénouement de l’histoire, l’équilibre finit par se rétablir et l’enfant profite de nouveau de sa boîte à merveilles.

Fin du résumé du livre La Boîte à Merveilles d’Ahmed Sefrioui.

Pourquoi lire ce commentaire composé ?

Cette critique et présentation de Ahmed Sefrioui est également une dissertation de La Boîte à Merveilles. Dans cette fiche de lecture de Ahmed Sefrioui vous pourrez tout savoir sur l'histoire du récit, détaillé chapitre par chapitre. C'est également une lecture analytique complète de La Boîte à Merveilles qui est étudié au collège, lycée et bac de français. Cette lecture linéaire de Ahmed Sefrioui permettra au lecteur d'être préparé pour l'examen et de tout savoir sur l'intrigue de La Boîte à Merveilles. Pour conclure, ce commentaire littéraire ne donne plus d'excuse pour ne pas maîtriser l'analyse du récit.

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