Besoin de faire un Résumé de Knock ou Le triomphe de la médecine de Jules Romains ? Voici tous les éléments pour synthétiser l’intrigue de la pièce.
Knock ou Le triomphe de la médecine est une pièce de théâtre comique de Jules Romains. Représentée pour la première fois à la Comédie des Champs-Elysées à Paris le 15 décembre 1923, elle connaît immédiatement le succès. Mais de quoi traite exactement la pièce ? Voici un résumé de Knock ou Le triomphe de la médecine de Jule Romain.
structure de la pièce de Jules Romains
La pièce de Jule Romain présente une intrigue dont l’action est contemporaine à la représentation de la pièce. Nous sommes donc dans les années 1920. Knock ou Le triomphe de la médecine est constitué de trois actes.
Chacun des actes possède un décor qui lui est propre. Le premier acte se déroule aux abords d’une petite gare, puis sur une route de campagne. Le deuxième acte se déroule quant à lui dans l’ancien domicile de Parpalaid, que Knock investit. Enfin, le troisième acte prend place dans la grande salle de l’hôtel de la Clef, devenu le centre médical de Saint-Maurice où officie Knock.
Résumé de Knock ou Le triomphe de la médecine : premier acte
Le premier acte de Knock ou Le triomphe de la médecine est constitué d’une scène unique. Le couple Parpalaid accueille Knock qui vient d’arriver en gare. En effet, le docteur Parpalaid a vendu à Knock sa charge de médecin.
Le couple conduit donc le personnage éponyme vers Saint-Maurice, le village de montagne dans lequel se trouve le futur cabinet de Knock. Dans un premier temps, le couple fait miroiter une situation idyllique à Knock. Mais en creusant un peu au fil de la conversation, la situation apparaît tout autre : le Docteur a vendu à Knock un cabinet sans clientèle, les gens du canton consultant très peu. Difficile de faire fortune dans ces conditions…
Knock est déçu bien sûr, mais il annonce au couple Parpalaid que grâce à une méthode innovante, il va rendre le cabinet florissant et s’enrichir. Il dévoile d’ailleurs au cours de cette conversation qu’il n’a obtenu son diplôme de médecine que très récemment, bien qu’il ait la quarantaine. Passionné par la médecine, il avait d’abord commencé à travailler sur un navire comme officier de santé, poste pour lequel aucun diplôme n’était requis.
Deuxième acte de la pièce de Jules Romains
Jules Romains place cette fois-ci l’action de sa pièce Knock ou Le triomphe de la médecine au cabinet de son personnage principal. Six scènes distinctes constituent cet acte.
Dans un premier temps, Knock donne pour mission au tambour de la ville de faire une annonce au village : Knock donnera un consultation gratuite tous les lundis matin. Le tambour se voit d’ailleurs ausculté gratuitement mais Knock lui découvre une maladie qui nécessite un régime draconien. Le tambour sort passablement inquiet de la consultation, se croyant malade.
Ensuite, Knock rencontre l’instituteur, avec lequel il veut s’entretenir. Prétextant l’éducation à l’hygiène des habitants du canton, il suggère à l’instituteur, à force de flatteries, de collaborer à des conférences conjointes sur les dangers des microbes. L’instituteur accepte, mais il repart de chez Knock en s’interrogeant sur les germes dont il serait éventuellement porteur.
Dans un troisième temps, Knock procède exactement de la même manière avec le pharmacien. Une collaboration est vite scellée entre les deux hommes, en vue de tirer profit de la lutte contre la maladie.
Les trois scènes suivantes enchaînent les consultations. Une riche paysanne, une aristocrate, et enfin deux villageois venus pour donner du fil à retordre à Knock. Si les deux premières dames ressortent de leur consultation en pensant qu’elles sont malades, gravement sans doute, et qu’il leur faudra surmonter les affections dont elles souffrent, il en est autrement des deux « gaillards ».
Voulant rire aux dépends de Knock, celui-ci les gratifie d’une consultation particulièrement douloureuse, assortie de propos brutaux, et diagnostique à l’un deux une cirrhose avancée. Les deux plaisantins quittent le cabinet complètement apeurés, entraînant dans leur sillage un silence pesant dans la foule qui patientait devant chez Knock.
Résumé du troisième acte de Knock ou Le triomphe de la médecine :
Jules Romains place enfin le dernier acte de sa pièce Knock ou Le triomphe de la médecine dans la grande salle aseptisée de l’hôtel de la Clef, reconverti en centre de soins. Notez qu’une ellipse temporelle a eu lieu : nous sommes trois mois plus tard que l’acte précédent. L’action se décompose en 9 scènes distinctes.
Dans la première scène, la propriétaire des lieux, Mme Rémy, apprend de son employé Scipion que l’ancien docteur Parpalaid va arriver d’un instant à l’autre. Celui-ci vient pour toucher l’argent que Knock lui doit pour la vente du cabinet. Elle s’inquiète toutefois que l’ancien docteur ne revienne : Knock s’occupe de la santé des habitants du village de manière magistrale, et Mme Rémy ne souhaite pas revenir en arrière. D’ailleurs, toutes les chambres sont occupées par des malades.
Comme annoncé, la deuxième scène voit l’arrivée du docteur Parpalaid. Ce dernier est abasourdi : l’hôtel semble avoir changé de physionomie, et la bonne, par-dessus le marché, semble ne pas le reconnaître et ne jurer que par Knock.
A la troisième scène, le docteur Parpalaid apprend de la bouche de Mme Rémy que tout le monde se presse pour venir se faire soigner par Knock. Elle loue ce dernier, et en particulier ses qualités de dévouement et le peu d’intérêt qu’il semble manifester pour les rétributions financières. Knock ne fait payer que les plus aisés, et ne demande rien aux autres.
Le pharmacien réapparaît à la quatrième scène de Knock ou Le triomphe de la médecine. Il fait sentir son mépris à l’ancien médecin, qui selon lui n’avait pas jugé bon de se préoccuper des migraines de sa femme. Knock, lui, bien évidemment, l’a fait. Il souligne aussi combien sa collaboration avec Knock est fructueuse. Il prend toutefois soin d’insister sur la supériorité de son sentiment d’utilité auprès des malades par rapport à son enrichissement personnel.
Knock apparaît dans la cinquième scène et une conversation s’engage entre lui et Parpalaid. Chiffres à l’appui, Knock expose à l’ancien docteur la croissance vertigineuse du nombre de ses patients. Parpalaid assiste stupéfait à ses explications mais suggère à Knock que l’intérêt des patients passent après ses intérêts à lui. Knock rétorque qu’il ne fait pas ça pour lui mais pour la médecine. Et que « tout bien portant est un malade qui s’ignore ». A la fin de la scène, Parpalaid propose à Knock d’échanger avec lui sa place de médecin à Lyon.
Les scènes 7 et 8 voient revenir le pharmacien dans un premier temps, puis Mme Rémy. Les deux s’insurgent contre l’idée que Knock puisse abandonner Saint-Maurice pour partir pour Lyon. Scandalisée, Mme Rémy demande à Parpalaid de quitter l’hôtel, d’autant que l’ancien médecin a ouvertement émis l’hypothèse que Knock ne possédait pas de véritables compétences en médecine. A la clôture de la scène, Knock a persuadé Parpalaid qu’il lui faut du repos. L’ancien médecin décide de rester dans une chambre à l’hôtel.
Lors de la dernière scène, très courte, Parpalaid loue sincèrement les talents d’acteur de Knock en matière de médecine. Mais celui-ci lui apprend qu’il a développé la manie de diagnostiquer en permanence. Au point d’éviter de se regarder dans un miroir pour ne pas s’auto-diagnostiquer. Parpalaid commence alors à douter : le repos conseillé émanait-il d’un vrai diagnostique de Knock ? Knock propose une consultation à son cabinet le lendemain. Le rideau tombe sur l’ancien docteur qui s’affaisse sur une chaise, méditant sur sa possible maladie.